Les édifices religieux de Camors


L’église paroissiale Saint Sané du XVIIème siècle

L’église St Sané est le résultat de la fusion de 2 chapelles, ce qui lui donne cette physionomie particulière avec ses 2 clochetons opposés.
La sacristie a été construite avec les pierres de l’ancienne chapelle Ste Suzanne qui se dressait au nord. C’est son clocheton qui domine le pignon est.
Selon les archives, l’église date de 1640. Cependant elle a été modifiée par des annexes qui sont venues se greffer au vaisseau à différentes époques.
On peut y admirer 5 statues entourant la croix dans le mur plat du chœur.
Mais l’élément le plus remarquable est le retable en bois polychrome de la chapelle sud. Il représente en relief, avec un réalisme brutal, la décollation de St Jean-Baptiste (décapitation).
Elle contient la pierre tombale du comte de Lannion XVIIème siècle.
Rue principale, au centre du bourg.

Photos : extérieur et intérieur de l’église. Source internet

Source : fiche Détour d’Art rédigée par Virginie Morgant-Le Diffon, Document téléchargeable.



La chapelle Saint Gobrien

La chapelle Saint-Gobrien (fin du XIVème siècle), remaniée au XVIème siècle et située au Nord du bourg de Camors, près de la route de Baud. Il s'agit d'une petite construction de forme rectangulaire et bâtie en moellons. Le clocheton, recouvert d'ardoises, possède une croix en fer forgé.
Chaque premier dimanche de septembre, les paroissiens de Camors honorent Saint Gobrien.
C'est le pardon du secteur nord de la paroisse, il englobe les villages du Chistro, Lann Gannec, le Prado, Kergal, Kerniel, Trémelin, La Ville Neuve, Coquerel,.., en quelque sorte l'ancienne « frairie de Saint Gobrien » d'avant la révolution. Après la bénédiction de la fontaine et l'office religieux, un pot de l'amitié et gâteaux sont servis dans la plus pure tradition.
S'il est invoqué localement pour favoriser la clémence des conditions atmosphériques (une procession des « rogations » avait lieu chaque année de l'église à la chapelle), on le prie également pour les jeunes enfants.
Saint Gobrien serait né vers 660 dans le Pays de Vannes. Il fut formé à la vie religieuse dans le monastère de l’Abbaye de Saint Gildas de Rhuys.
A Vannes, il fut ordonné prêtre et la mort de l’évêque, il fut élu pour prendre sa place.
Saint guérisseur, il accomplit des miracles.
Il a guéri de nombreux malades atteints du « mal des ardents » ou « feu sacré ».
A la fin de sa vie, il se retira dans un ermitage près de Josselin, où son corps fut déposé dans la chapelle Saint Gobrien de Saint Servan.
Selon la légende, il fallait déposer une poignée de clous sur le tombeau, dans la chapelle, et lorsque le clou était rouillé, le malade était guéri.
Il mourut eu 725.
Gobrien ou Govran était fêté à l'origine le 3 novembre. St Guénaël l'étant ce même jour, la date fut reportée au 5 puis au 10 novembre. Aujourd'hui, c'est le 16 novembre qui semble avoir été retenu.

Source : internet.



La chapelle Saint Goal du XIVème siècle

Selon la tradition, la chapelle de Locoal-Camors serait le dernier ermitage de Saint Goal et le lieu de sa mort.
De la chapelle d'origine, seule subsiste la porte occidentale sculptée qui daterait du XVe siècle qui pourrait même être antérieure.
L’édifice tel qu’il se présente aujourd’hui est le résultat d’une reconstruction réalisée en 1820.
L’intérieur de la chapelle est dallé de pierres et blanchi à la chaux.
Elle abrite une riche statuaire dont plusieurs statues en bois polychrome du XVIe au XVIIIe siècle. Ces statues représentent Saint Goal, Saint Jean l'Evangéliste, une Vierge à l'Enfant, Saint Armel et Sainte Apolline.
On y voit un beau bénitier du XVIème siècle, à coupe creusée en quatre-feuilles, et décoré de deux figures sculptées.
La sacristie renferme un mobilier rare : la porte d’une armoire gravée du début du XVIIème siècle. Sa façade porte l’inscription : « FAICT FAIRE PAR LOUY LEBOUHEC TRESOLIER POUR SAINT GUDAL 1660 LANNEE DU GRAND YVER »

Saint Goal, appelé aussi Gudual ou Gurval, né vers l’an 590 dans la région dénommée « Pays de Galles », est un ermite qui se retira dans une petite île de la rivière d’Etel près de Lorient. Plus tard, il se retira à Camors où il fonda, avec ses disciples, un petit couvent où il vécut paisiblement jusqu’à sa mort le 6 juin 640, âgé d’une cinquantaine d’années.
Plusieurs paroisses du Morbihan l’ont choisi comme saint titulaire de leur église et une des pointes de l’île e Tudy dans le Finistère porte son nom.

Dans le hameau de Locoal, rue de la chapelle
Photos : extérieur et intérieur de la chapelle source Internet